Sans le vouloir, j'ai oublié la magie du quotidien...
Les choses changent sans qu'on s'en rende compte.
👋 Bonjour, je m’appelle Déborah, je suis journaliste et maman d’un enfant unique (par choix), Ezra, 9 ans. J’ai créé le blog seayouson.com, le compte Instagram @seayouson et voici, pour compléter, cette newsletter.
Transparente, c’est la newsletter des enfants qui grandissent. Je vous parle de parentalité sans filtre, de façon décomplexée et sans jamais vous culpabiliser. Je vous raconte mes défis personnels, je lance des débats, je pose beaucoup de questions plus que je n’ai de réponses. J’interroge d’autres mères, je donne des infos aussi et quelques chiffres. L’idée? Réfléchir ensemble à notre façon d’être mère, partager, et parfois même, confronter nos points de vue, poser des questions et se dire qu’on est toutes dans le même bâteau!
Avec Transparente, je m’efforce d’être la Carrie Bradshaw de la maternité (c’est pas de moi que ça vient, mais de mon mari): je pars d’un sujet qui me concerne ou qui m’interpelle pour ouvrir la discussion sur quelque chose de plus large et d’universel.
Je n’ai pas de relation avec ma mère; je vis à l’autre bout du monde, en Californie: je n’ai pas de village. J’ai donc décidé de le construire ici. Vous êtes mon village. J’espère faire partie du vôtre.
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Oui, l’abonnement est payant. Je vous explique pourquoi ici. Vous pouvez vous abonner pour 6 euros / mois, vous avez droit à une période d’essai d’une semaine avant de changer d’avis. Vous pouvez aussi vous abonner annuellement pour 60 euros: c’est moins cher et c’est moins de tracas. Vous souhaitez payer par virement bancaire? Contactez-moi sur seayouson@gmail.com. Si pour une raison ou une autre, vous êtes abonnés et vous ne recevez pas mes mails: écrivez-moi, qu’on règle ça!
Je vous écris depuis mon petit appartement cannois, où j’installe mes quartiers chaque année en mai. Je couvre le Festival de Cannes. Vous pouvez suivre ça en direct sur @rendezvousaucinema, j’essaie de vous donner envie de regarder plein de films. Vous excuserez donc mon silence de dimanche dernier. Mais je me rends compte d’un truc: quand je ne peux plus, je ne peux plus. J’arrête.
Mon passage de Los Angeles à Cannes a été éprouvant. Il y a eu de grosses turbulences sur mon vol retour, je n’ai quasiment pas dormi de la nuit. Je devais bosser mes chroniques pour la RTBF (l’émission Culture Club que j’ai tournée à Cannes sera diffusée ce lundi à 19h50 sur Tipik). J’ai enregistré un podcast A coeur ouvert dès la sortie de l’avion avec une dame malade, qui se fera euthanasier dans les jours à venir. Je suis arrivée lundi soir chez ma soeur à 22 heures, sans même avoir mangé. Et j’étais partie pour Cannes le lendemain.
Je frôle parfois l’implosion, et je sais que le monde continue de tourner si je ne poste pas. Donc, je me suis épargnée. Me revoilà donc pour enfin aborder ce sujet qui me titille depuis quelques jours. Depuis les yeux flous de mon grand garçon.
Juste avant mon départ, on a évoqué la période Covid et le grand soleil belge qui nous a accueillis à notre retour précipité des États-Unis. On expliquait à Ezra que vu qu’il n’allait pas à l’école et que ça tournait au ralenti au boulot, on lui organisait plein de trucs pour le divertir, l’animer et l’instruire. J’ai fouillé dans mon téléphone pour retrouver des photos et des vidéos de ces semaines hors du temps. Et j’étais un peu choquée: j’avais oublié plein de trucs !
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