L'éducation des enfants aux USA: le choc des cultures

J'habite en Californie et j'essaie de m'adapter à la façon dont les Américains élèvent leurs enfants mais sur certains points, j'ai du mal.

Avant de démarrer, je voudrais vous dire merci. J’ai appris cette semaine que Transparente, la newsletter que vous lisez, était la première newsletter francophone la plus lue sur Substack dans la catégorie Parentalité. C’est incroyable! J’aimerais toutes (et tous, parce qu’il y a quelques hommes ici, silencieux mais présents) vous inviter à boire un coup pour vous remercier mais ça me semble compliqué vu que je me trouve à quelques milliers de kilomètres de vous. A charge de revanche ! Merci de faire de cette newsletter une safe place, un espace de discussion intelligent et bienveillant. Et merci de m’aider à me sentir moins seule. Vous êtes nombreuses à me dire que vous me lisez avec votre café du matin… J’espère que celui que vous êtes actuellement en train de siroter est bon.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler un peu de la Californie. D’habitude, je réserve ça à mon autre newsletter qui est consacrée à notre vie d’expatriés mais là, le sujet va vous intéresser.

On a lancé des visites de la ville de Los Angeles suite au succès de mon compte Insta Enjoy California et de la newsletter Enjoy California, donc. C’est Dan qui emmène les gens en balade. Hier, il a passé la journée avec une famille de Belgique. Un couple et ses trois grandes filles adultes venues sans les maris et sans les enfants. Je les ai rejoints en fin de journée et la mère me confiait qu’avoir ses filles rien que pour elle, ce n’était pas arrivé depuis des années. J’ai trouvé ça génial ces retrouvailles de la famille nucléaire. J’espère que mon fils, quand il sera grand, aura encore envie de partir en virée avec moi et son père. 🥹

Le sujet a glissé sur les différences d’éducation USA - Belgique (/France). Et en voyant les yeux de la maman s’agrandir, je me suis dit qu’il y avait un sujet à creuser. J’ai déjà vécu en Californie trois ans. Ca fait huit mois qu’on est revenus s’installer à Los Angeles, je m’habitue petit à petit à mon environnement. Mais je me rappelle à quel point les différences d’éducation sont immenses quand j’en parle à quelqu’un qui vient d’Europe.

Ezra ne traîne qu’avec des enfants américains. Quand ils débarquent à la maison, je suis surprise par certaines attitudes qui sont totalement normales ici mais qui n’appartiennent pas du tout dans mon prisme personnel. J’essaie de m’adapter, ou plutôt de trouver un juste milieu, mais ce n’est pas toujours facile.

Je vous raconte.

(Évidemment, ce sont des observations, des généralités, mais comme pour tout, il y a toujours des exceptions!)

Dans cette newsletter, je vous explique:

• pourquoi je suis perturbée par la façon de manger des copains américains de mon fils

• leur petit côté sans-gêne surprenant (selon mes critères éducatifs belges)

• la façon dont les parents américains s’adressent à leurs enfants (mon fils est dans une école publique américaine avec un programme de français et les parents français ne parlent pas du tout de la même façon à leurs enfants!)

• de l’éducation basée sur l’encouragement et la préparation (je vous parle notamment du kit de survie d’Hadja Labib qui est la norme ici)

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👋 Bonjour, je m’appelle Déborah, je suis journaliste et maman d’un enfant unique (par choix), Ezra, 9 ans. J’ai créé le blog seayouson.com, le compte Instagram @seayouson et voici, pour compléter, cette newsletter.

Transparente, c’est la newsletter des enfants qui grandissent. Je vous parle de parentalité sans filtre, de façon décomplexée et sans jamais vous culpabiliser. Je vous raconte mes défis personnels, je lance des débats, je pose beaucoup de questions plus que je n’ai de réponses. J’interroge d’autres mères, je donne des infos aussi et quelques chiffres. L’idée? Réfléchir ensemble à notre façon d’être mère, partager, et parfois même, confronter nos points de vue, poser des questions et se dire qu’on est toutes dans le même bâteau!

Avec Transparente, je m’efforce d’être la Carrie Bradshaw de la maternité (c’est pas de moi que ça vient, mais de mon mari): je pars d’un sujet qui me concerne ou qui m’interpelle pour ouvrir la discussion sur quelque chose de plus large et d’universel.

Je n’ai pas de relation avec ma mère; je vis à l’autre bout du monde, en Californie: je n’ai pas de village. J’ai donc décidé de le construire ici. Vous êtes mon village. J’espère faire partie du vôtre.

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