"Tu gâtes et tu protèges trop ton enfant": oui, et alors?
Les événements dramatiques de ce début d'année 2025 me confortent dans mes idées...
👋 Bonjour, je m’appelle Déborah, je suis journaliste et maman d’un enfant unique (par choix), Ezra, 9 ans. J’ai créé le blog seayouson.com, le compte Instagram @seayouson et voici, pour compléter, cette newsletter.
Transparente, c’est la newsletter des enfants qui grandissent. Je vous parle de parentalité sans filtre, de façon décomplexée et sans jamais vous culpabiliser. Je vous raconte mes défis personnels, je lance des débats, je pose beaucoup de questions plus que je n’ai de réponses. J’interroge d’autres mères, je donne des infos aussi et quelques chiffres. L’idée? Réfléchir ensemble à notre façon d’être mère, partager, et parfois même, confronter nos points de vue, poser des questions et surtout, surtout, se sentir moins seules.
Avec Transparente, je m’efforce d’être la Carrie Bradshaw de la maternité (c’est pas de moi que ça vient, mais de mon mari): je pars d’un sujet qui me concerne ou qui m’interpelle pour ouvrir la discussion sur quelque chose de plus large et d’universel.
Je n’ai pas de relation avec ma mère; je vis à l’autre bout du monde, en Californie: je n’ai pas de village. J’ai donc décidé de le construire ici. Vous êtes mon village. J’espère faire partie du vôtre.
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C’est la première newsletter de l’année. Je vous écris depuis un hôtel un peu triste au bord de la mythique Pacific Coast Highway à Laguna Beach, dans le sud de la Californie. Nous avons fui la fumée toxique des incendies qui frappent actuellement les environs directs de Los Angeles.
Le quartier dans lequel nous nous sommes installés il y a six mois est pris en sandwich entre le Palisades Fire et le Eaton Fire. Les cendres tombent du ciel, la qualité de l’air est variable et comme beaucoup d’Angelinos, on s’est dit que ça ne nous ferait pas de mal d’aller respirer ailleurs.
On a démarré 2025 remontés à bloc, prêts à relever nos manches et les défis de notre nouvelle vie. L’enthousiasme n’aura duré que quelques jours. Depuis le 7 janvier, je suis sidérée par la brutalité et la rapidité avec laquelle la nature a repris ses droits. Et forcément, ça interroge mes choix de vie.
Je me suis battue pour obtenir la Green Card pendant quatre ans. L’idée était de se construire une jolie vie ici, au bord de l’océan; pas de refiler un cancer à mon fils en lui faisant respirer un air vicié, d’avoir peur en permanence que la terre brûle ou tremble et d’être gouvernée par deux excités totalement déconnectés de la réalité.
J’avais prévu de vous parler de deux remarques que j’ai entendues ces derniers jours au sujet de l’éducation que je donne à mon fils. Et les événements des derniers jours m’ont confortée dans mon idée.
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