J'imagine toujours que Noël, c'est mieux chez les autres: suis-je la seule?
On entre dans la période de l'année où les réseaux sociaux me donnent de l'urticaire: the most wonderful time of the year, vraiment?
J’aime la période de Noël: les lumières qui clignotent, les mains qu’on réchauffe autour d’un gobelet de vin chaud, l’autorisation de lever le pied, enfin, puisque le monde entier se met sur pause entre le 24 décembre et le 1er janvier. Tout tourne au ralenti. D’habitude, ça m’énerve, mais fin décembre, ça m’enchante.
Ce qui m’enchante moins, c’est le grand déballage auquel on assiste sur les réseaux sociaux. Instagram peut être un lieu inspirant: on y découvre des marques de fringues sympa, des recettes faciles à reproduire, des textes stimulants, des histoires de vie qui nous font voir la vie autrement…
Mais en décembre, on passe du côté obscure de la force. Tout est prétexte à montrer ce qu’on a, ce qu’on reçoit. Les sapins sont livrés à domicile et touchent les plafonds et il semble qu’on ne puisse pas avoir deux années de suite les mêmes décorations de Noël sous peine de se faire flageller par un gros barbu à barbe blanche. Tout ce que je vois me semble totalement déconnecté de l’esprit de Noël.
J’ai d’ailleurs fait un article cette semaine sur les citations de Noël que je trouve douces et joyeuses Et l’une d’entre elles me marque plus que les autres. Elle dit: “L’idée de Noël ne peut pas être plus importante que les personnes avec lesquelles vous partagez Noël.” Sur les réseaux sociaux, c’est l’abondance sur la table, les cadeaux hors de prix sont emballés avec quatre tonnes de papier mais personne ne parle des gens qui seront autour de la table et de la joie qu’on aura à les voir…
Peut-être parce que la vérité, c’est qu’il n’y a pas tant de joie?
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